BangingBees n’a pas vraiment pour vocation de faire du report de contest. Mais le Happy Shredding Day est un évènement dédié au shred, qui propose une piste entièrement shapée pour l’occasion, avec des modules sur le moindre relief. Le concept a l’air plutôt cool et les mecs de l’organisation nous ont proposé un petit report complet, en nous disant que BangingBees semblait être le site le plus approprié pour parler de leur évènement. Et en y réfléchissant, ils n’ont pas tort. Voilà donc un compte rendu de cette journée de shred, en Pyrénéen dans le texte (j’ai dû aller chercher sur Google la définition de la « ventrèche ») avec quelques photos pour illustrer.
Cette année encore l’Happy Shredding Day aura tenu sa promesse, celle de regrouper un maximum de riders pyrénéeens pour une journée bien délire sur la station d’Artouste. Alors que des seaux d’eau étaient annoncés par la météo, 170 riders ont fait le déplacement pour se mettre des runs toute la journée sur la ligne de 21 modules.
Samedi 9 mars, Artouste. Les premiers riders se pointent dès 8h30, blindés de motive. Ils savent que la journée sera trop courte pour profiter à fond de cette ligne shapée spécialement pour l’occasion. Les habitués de la station shreddent cette piste du Grand Coq toute la saison, mais pendant l’Happy Shredding Day, des hips, poles jams et des quarters habillent sur le moindre bout de relief. De quoi rendre fou n’importe quel freestyler pyrénéen en manque de shred après 2 mois de powpow.
En haut tout roule, les gars découvrent la ligne et se rendent compte que ça s’annoncent bien plus fat que d’habitude, mètres cubes de neige en plus oblige. En bas, ça fourmille à l’accueil, les riders arrivent par vague de dix en provenance de la côte basque, de Toulouse ainsi que depuis l’autre côté de la frontière.
10h30, obligé de stoper les inscriptions, on aura jamais assez de ventrèche pour tout le monde. Et un Happy Shredding Day sans ventrèche, c’est long comme un jour sans pain.
A 11h, la free session bat son plein et chaque module prend ses 100 passages par demi-heure. Ça ride en petit groupe, smartphone à la main, concours Instagram oblige. L’occasion de sortir des bonnes boites en format carré et filtre vintage sur le module Skullcandy, taillé à la tronçonneuse quelques jours avant avec un arbre qui n’avait pas passé l’hiver. Le module DC lui, aura reçu son lot de handplants, et à ce jeu là c’est Zamot qui l’emporte.
Du côté d’Instagram, les photos arrivent en masse sur le hashtag #HSD3. Pierre De Le Rue, le photographe rider séducteur télégénique, se cale en binôme avec Romé Tropa le temps d’un backside air blindé de style. Bingo! Il ridera gratos l’an prochain sur la station. La ligne se termine par un gros hip, pas vraiment shred mais taillé comme Fred Lozano les aime. Il survole littéralement la session sur ce module Quiksilver et @thisisozeas sort le cliché gagnant.
16h, l’heure de la jib area a sonné. Rey Module Park est ici dans son jardin, ils se sont vraiment fait plaisir à shaper cette ligne au coeur du village. Les riders sont rincés mais gardent la motive. Il faut dire que The Switched Kick Out Surf Syndicate balance du gros son, ce qui ne laisse que deux options : se coller la jib session ou se la coller au bar. Ça tricote dans tous les sens et les minots ne sont pas en reste. Vraiment chiant ces gosses, jamais fatigués…
18h, ça sent la fin, les SKOSS continue leur set, puis on passe à la remise des prix : “Merci à tous, toussa toussa”. Tout le monde repart avec la banane, et nous donne rendez-vous pour l’année prochaine. On sera là, toujours avec cette même envie de se faire plaisir entre potes le temps d’une journée de shred. Peace & #fuckpainchaud
Photos DR Happy Shredding Day
Texte Sébastien Repéto
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