Le Happy Shredding Day, un nom qui nous plait et qui sonne comme une promesse. Et une promesse tenue visiblement. L’évènement n’a pas que le nom de shred. On vous avait déjà posté un compte rendu de l’édition de l’an passé et notre reporter sans frontière Yrwan « Golden » Garcia-Léal est allé y faire un tour, histoire de nous raconter comment c’était en vrai de vrai.
Ce samedi 8 mars s’est tenu la troisième édition du Happy Shredding Day. Le terme shred étant utilisé à toutes les sauces ces dernières années, j’avoue m’être un peu méfié du concept… L’événement s’est déroulé dans la station d’Artouste à l’extrémité des Pyrénées Atlantiques, à 15 minutes de la station espagnole Formigal, accessible par un très joli col. Fraichement débarqué des Alpes, je suis d’abord surpris par la température avoisinant les 15 degrés ! Un temps idéal pour enfiler une tenue légère et quitter l’attirail hivernal.
Je monte en compagnie de Julien Rochette, Antoine Baduel, Justin Dutilh et Remi Loubsens. Les organisateurs nous ont invité 1 jour avant l’évènement histoire de pouvoir filmer un peu les modules avant que les 150 pré-inscrits ne débarquent. Malheureusement les 20 heures de machines nécessaires à la constructions de la piste seront réduit à 4 heures, obligeant l’équipe à user beaucoup d’huile de coude pour shaper le spot. Et je dis bien piste et non ligne. Oui madame, car à ma grande surprise je découvre le travail titanesque des bénévoles de l’event : Une piste entière pleine de modules à prendre en zig zag et non en ligne, comme le veut le terme shred. Je n’ai jamais vu un parcours comme ça en France ! L’équivalent d’une piste remplie de hips et petits kickers que vous tracez avec vos potes sur les côtés, mais puissance 10 et shapés spécialement pour être shreddés !
Le run commence par un espèce de quarter à transférer avec une planche de wind surf en pole jam sur le coping, suivi d’un step down, puis d’un gros tube à bonker. Des dizaines de modules du genre s’enchainent. Seul problème, faute au manque d’heures machine, certains jibs n’ont pas pu accéder à l’emplacement qui leurs est réservé. Les purs jibbers restent sans doute un peu sur leur faim, mais au final tout le monde semble quand même avoir le sourire en bas du run !
L’initiative vient de Guillaume Aycaguer et ses potes ont depuis repris le flambeau. Si vous avez l’occasion d’y faire un tour l’année prochaine, vous ne serez pas déçus. Les soirées endiablées de Formigal ne sont qu’à 15 minutes et le cadre d’Artouste et son lac est super beau. Niveau action sur la neige, les « anciens » Fred Lozzano et Thomas Sarrameda en ont encore sous le pieds tandis qu’un des organisateurs, JP Bonnemason a pris beaucoup de plaisir à rider ses modules. Une ambiance vraiment cool, avec beaucoup de snowboarders et peu de freeskiers, ce qui est assez rare sur les évènements français. Le Happy Shredding Day 2014 s’est terminé par une session jib du soir sur le front de neige pour les plus motivés. Un évènement vraiment réussi que l’on vous conseille vivement, qui porte haut et fort les couleurs du mot shred !
Comments are closed.